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HOLD UP / HOLD ON

  • Photo du rédacteur: Delphine
    Delphine
  • 16 avr.
  • 11 min de lecture

Dernière mise à jour : 20 avr.

Un holdup version 3.0



hold up père noel

Tout a commencé un après-midi ordinaire, alors que je courais partout dans mon écolodge, fatiguée mais déterminée à faire avancer les travaux qui me tenaient tant à cœur et qui n’en finissaient pas. Ma tête était pleine, mon attention dispersée entre mille choses à vérifier. C’est dans ce moment de fatigue que mon téléphone a vibré. Une notification WhatsApp de mon avocat.



La photo affichée était celle de mon avocat, dans un nouveau fil de discussion. Nous communiquions souvent via WhatsApp, mais rarement de cette façon sauf au tout début, toujours sur le groupe habituel avec un autre avocat du cabinet. Son message était accompagné d’un document officiel, celui d’une procédure en cours. Tout semblait sérieux, formel, rassurant. Il m’annonçait que j’avais gagné un procès, suite à une négociation qu’il avait menée avec la partie adverse, et que je devais recevoir une jolie somme d’argent. C’était une super nouvelle, inattendue, car la semaine d’avant, le juge avait déclaré qu’il attendait de nouvelles pièces. J’étais super contente !


compte

Puis il m’a expliqué qu’un de ses associés, expert en gestion de transactions, allait prendre le relais. Il fallait fixer une audience en ligne avec le tribunal le plus rapidement possible. Ce détail ne m’a pas surprise : j’avais déjà participé à ce genre de rendez-vous en visio via WhatsApp, c’était une procédure courante. J’ai accepté le rendez-vous, sans la moindre méfiance.

L’associé m’a contacté dans la foulée, comme j’avais déjà son nom et téléphone transmis pas mon avocat, j’ai accepté tout de suite de le rentrer sur mon WhatsApp.

J’ai reçu de nouveau le dossier de l’affaire ainsi que la demande de me fournir le RIB de mon compte bancaire et un extrait de compte. Une fois fait, cet associé m’a informé qu’il allait prendre rendez-vous dans la journée avec le tribunal pour une audience en ligne puisque j’étais disponible. Puis il m’a appelé. Sa voix était claire, grave et assurée, il n’y avait aucune hésitation dans ce qu’il disait. Il m’a expliqué qu’il avait d’abord besoin d’informations pour faire avancer le dossier afin que tout soit clair pour l’audience. Tout était calibré pour me convaincre : son ton assuré, les informations qu’il détenait sur moi, la rapidité avec laquelle il imposait les étapes, la pression du temps qui s’accélérait.


J’avais du mal à tout comprendre, il parlait vite et mon brésilien n’était pas assez bon pour tout assimilé. Et c’est là que le piège s’est refermé.


À chaque instant, il m’indiquait ce que je devais faire, sans me laisser réfléchir, sans me laisser souffler. Puis, il est passé en visio me disant que j’étais désormais en ligne avec le juge. Comme on était sur WhatsApp, je ne pouvais pas voir les autres personnes présentes, mais qu’eux me voyaient. Entre le moment où j’ai eu les premiers messages et l’appel, il s’est passé à peine cinq minutes, juste le temps que j’aille chercher une chemise pour avoir l’air un peu plus habillée. Il faisait très chaud et j’avais du mal à supporter la chemise, je transpirais et j’avais honte de me présenter ainsi devant le juge. Et à partir de là, tout s’est accéléré. Il m’a demandé de faire milles actions que je ne comprenais pas bien : aller sur Google Play pour installer une application que je ne connaissais pas, puis faire si et ça, le tout sur un rythme très rapide. Une fois l’application installée, j’ai compris que c’était une banque en ligne. Il m’a expliqué alors que c’est de là que j’allais recevoir les fonds. J’ai trouvé ça bizarre, d’autant plus que je lui avais fourni mon compte bancaire. Mais de manière glaçante, il me répondait à chaque question que c’était la procédure.


À chaque instant, il m’indiquait ce que je devais faire, sans me laisser réfléchir, sans me laisser souffler. Dès que je quittais son espace sur WhatsApp ou l’application bancaire où il intervenait, c’était presque une réprimande : “Vous ne m’aidez pas, on va devoir tout recommencer, le juge perd patience !” Sa voix était ferme. Je devais rester connectée, concentrée, je ne pouvais rien vérifier, ni contacter personne. “C’est la procédure”, répétait-il, “sinon vous n’aurez pas votre argent. Faites-moi confiance, je suis votre avocat, je suis là pour vous aider.”


Sous cette pression constante, j’ai fini par lui fournir des informations confidentielles. Sur ses instructions, j’ai donc ouvert un compte Recargapay, censé recevoir la somme promise. Ensuite, il m’a demandé un transfert d’argent depuis ma banque principale, en m’assurant que je ne serais pas débitée, puisque je n’avais pas cet argent sur le compte. Mais il a réussi à débloquer un emprunt à mon nom, utilisant les clés de sécurité que je lui avais, sans le savoir, transmises. Je pensais que sans mes codes ou mon empreinte, cela n’était pas possible. Mais si, ça l’était.

Il m’envoyait des liens où je cliquais sans comprendre qu’il pouvait ainsi surveiller tout ce qui se passait sur mon téléphone. Je sentais mon cœur s’accélérer, la tension montait me voyant perdre le contrôle. Puis, il m’a ordonné de ne pas quitter la page d’accueil de mon application bancaire, de rester immobile, d’attendre que les fonds arrivent. Je le voyais, là, dans ma tête, me surveillant, prêt à intervenir. Dès que je tentais de m’éloigner, de vérifier, de faire quoi que ce soit, il le remarquait : “Vous ne m’aidez pas, on va devoir encore tout recommencer!”

Je me sentais comme prise dans un entonnoir, chaque seconde qui passait m’enfonçait un peu plus. La manipulation était totale. Je n’avais plus aucun contrôle. La peur de perdre cette opportunité, la confiance aveugle dans ce qui semblait être la justice et mon avocat, m’empêchaient de réfléchir. Je voulais croire, j’espérais que tout allait s’arranger. Mais la vérité, la réalité, c’est que j’étais comme hypnotisée, j’étais sidérée, incapable de réagir raisonnablement. Il y a un mécanisme qui se met en place dans votre cerveau et qui semble obéir à une autorité. Aujourd’hui, je comprends mieux pourquoi certaines personnes deviennent aveugles sous des ordres même abscons.


Mon compagnon, témoin de cet échange, même s’il ne comprenait pas tout vu que c’était en portugais, a bien essayé de me prévenir, je ne l’ai pas écouté. Je croyais tellement qu’il n’était pas possible que mon avocat m’arnaque. C’était impensable !


Puis tout a basculé. Mon WhatsApp a été désactivé. Le fraudeur avait cloné mon compte. J’étais toujours “en ligne” avec lui sur WhatsApp, ou du moins c’est ce que je croyais, alors que je n’avais plus accès à mon compte. C’était trop étrange, trop irréel.

Il utilisait ma voix, mes photos, mes vidéos, toutes les informations qu’il avait récupérées pour se faire passer pour moi. Mes contacts recevaient à mon nom des demandes d’argent. Pendant ce temps, il me maintenait en ligne sur mon compte bancaire pour « voir arriver les sous » me disant qu’il travaillait pour moi pour que ça arriverait vite, que c’était la Receita Fédérale, l’organisme officiel des transactions judiciaires qui était longue dans cette procédure (les liens de paiements que je recevais étaient à l'adresse de la Receita Federal).



cybercriminalité

Je commençais à m’énerver, à sentir le piège dans lequel j’étais tombée. J’avais été naïve, c’était certain, mais en même temps, je ne voulais pas croire que j’avais pu être aussi bien manipulée, ça ne me ressemblait pas. Ce n’était pas moi, je n’étais pas une petite mamie de 90 ans que l’on peut duper.


Lui, de son côté avait tout : de quoi ouvrir des comptes bancaires en ligne, souscrire des lignes téléphoniques, peut-être même contracter de nouveaux emprunts à mon nom.

Quand j’ai, enfin, accepté l’ampleur de la fraude, il était déjà trop tard. J’ai tenté d’annuler la transaction auprès de Recargapay, mais la somme s’était déjà envolée.



J’ai déjà vécu d’autres expériences de fraudes ou de menaces. Des appels de sociétés dites officielles avec lesquelles je travaille ou suis abonnées, même de conseillers de banque, avec des menaces indirectes et des tentatives pour me voler mes données. Une fois même, une bande armée m’a menacée sur WhatsApp, en me disant qu’il valait mieux que je leur donne cet argent bénévolement, sinon je risquais gros. J’ai eu très peur, mais je ne me suis pas laissée intimider. Ces expériences m’ont forgée, m’ont appris à rester vigilante.


vol a main armée

Pourtant, cette fois, j’ai été victime d’un système, d’une machine, d’un homme impitoyable, qui a su jouer avec mes failles, mes faiblesses, et tout ce que je croyais solide. Ce qui me hante aujourd’hui, ce n’est pas seulement la perte financière, c’est la perte totale de confiance dans ce système inhumain. Je me sens trahie avec moi-même. Ce n’est pas cette nouvelle bande de voleurs 3.0 et cet argent perdu qui me fait mal : c’est moi, cette femme relativement intelligente, qui tombe des nues. Cette blessure invisible, profonde, qui va me changer à jamais.

Derrière chaque écran, il peut se cacher une ombre, prête à manipuler, à voler, à détruire ce que nous avons de plus précieux : la confiance.



Mais le pire peut être plus insidieux. Ces manipulateurs savent comment vous esseuler.

L'arnaque est aussi un traumatisme relationnel


Diviser pour mieux régner


Au moment où cela s’est passé, mon compagnon était à côté de moi. À un moment donné, comme moi, il a tiqué, me demandant d’appeler mon avocat. Comme j’étais avec son associé, je n’en voyais pas l’utilité. Il a insisté et crié. L’arnaqueur m’a alors dit d’un ton très ferme que ça pourrait être retenu contre moi, je n’avais pas le droit d’être avec une autre personne et encore moins avec une personne qui manquait de respect au juge en criant de la sorte. Si je voulais que la procédure aboutisse, mon compagnon devait sortir de la pièce. J’ai donc traduit à mon compagnon ce qu’il avait dit et celui-ci est partit. Je me suis retrouvée seule, mon compagnon énervé contre moi, l’avocat qui m’engueulait et une pression d’un seul coup décuplée. Il n’est plus possible de raisonner clairement dans une telle situation. Le cerveau est embrouillé dans la culpabilité. La seule chose que l’on désire à ce moment-là, c’est d’en finir rapidement et que tout finisse bien. C’est là que le manipulateur a le plus de prise. Il vous ordonne et vous obéissez sans réfléchir. C’est pervers.


Les escrocs jouent sur l’isolement, la peur, la confusion. Ils exploitent les failles, pas seulement individuelles mais aussi relationnelles. Quand la victime se retrouve seule, incomprise, ou en conflit avec ses proches, l’arnaqueur a déjà gagné une partie de son pari : il a semé la zizanie et la défiance.


L’impact sur le couple Ce genre d’épreuve révèle les fragilités mais aussi les forces du couple. Chacun réagit avec ses propres blessures, ses réflexes de survie : l’un cherche du soutien, l’autre fuit ou s’énerve. Ce n’est pas une question de faute, mais de vulnérabilité humaine.


Mon compagnon a bien perçu que rien n’était normal, ça l’a mis en colère. En colère contre cet arnaqueur et en colère contre moi parce que je n’arrivais plus à avoir du recul. C’est son émotion qui a parlée, pas sa raison. Il est parti énervé et aujourd’hui, il m’en veut. Il m’en veut de ne pas l’avoir écouté, il m’en veut d’avoir été faible, il m’en veut de lui faire vivre ce trauma. De mon côté, je lui en ai voulu de ne pas m’avoir protégé. De me laisser seule face à ce pervers. Je comprends la réaction qui a été la sienne. Il ne voulait pas non plus prendre une décision pour moi. Il ne voulait pas se disputer avec moi. Mais dans un couple, ne doit-on pas protéger l’autre de lui-même quitte à en subir la foudre ? Ce sont des décisions difficiles à prendre, mais vitales.


Peut-être est-ce des questions que l’on doit se poser avant. On devrait en parler tranquillement avec son entourage tant que ce n’est pas encore arrivé pour savoir quoi faire.


Ce type d’holdup va devenir récurrent. Avec l’IA on ne saura même plus à qui se fier. Les relations humaines basées sur la confiance vont devenir de plus en plus difficiles. Ce genre de situations ne s’apprend pas à l’école. Parlez-en avec vos proches. Donnez-vous des codes secrets entre vous, par exemple une phrase ou une anecdote qui n’appartient qu’à vous pour vérifier l’identité de la personne. Ne faites plus confiance d’emblée. Nous sommes dans un autre monde où les gangsters n’ont plus d’armes qui tuent physiquement, elles vous blessent psychologiquement.


La double peine


On est tenté de porter la faute sur l’autre. C’est la faute de la personne qui s’est faite arnaquée. Un peu comme on disait à l’époque : si elle s’est faite violée c’est parce qu’elle portait une jupe. On sait aujourd’hui que le violeur se fout du physique de la femme, il répond juste à une pulsion maladive. La victime n’est jamais responsable, seuls les agresseurs le sont. Il ne faut jamais l’oublier. Nous ne sommes pas tous et toutes non plus logés à la même enseigne. Certaines personnes ont un bon fond, croit encore en l’humain ou ne veulent pas s’imaginer un monde fait de noirceur, elles ne le supporteraient pas. D’autres au contraire, sont aguerries, parce que souvent, elles ont déjà vécu des situations où elles sont faites arnaquées. Cela ne sert à rien d’accabler les premières en leur disant qu’elles ont été faibles, idiotes, naïves. Elles se le reprochent suffisamment et font face à une altération de leur valeur qui est déjà très traumatisant. La seule chose qu’elles demandent c’est du réconfort, de la douceur et de ne pas tomber dans la noirceur.


La douleur cherche souvent un coupable tangible et cela des deux côtés. La victime dans le proche qui ne l’a pas aidé comme elle aurait aimé. Le proche qui pense que cela ne lui serait jamais arrivé et qui reproche à l’autre d’être victime. Dans tous les cas, ça ne fait qu’abimer le couple et faire gagner un peu plus le pervers.



Alors comment transformer l’épreuve?


Reconnaître la blessure commune


Il y a deux victimes, même si la façon est différente. Le proche a été impuissant, déstabilisé, peut-être même honteux de ne pas avoir su protéger ou de s’être énervé. Il ne faut pas l’oublier et en parler.


En parler, encore et encore


Le dialogue, même difficile, permet de sortir de la spirale de la culpabilité et de la rancœur. Dire : « On s’est fait avoir, mais on va en sortir plus forts ensemble » peut être un acte fondateur.


Se réapproprier la confiance


Rebâtir la confiance en soi et dans le couple, c’est un chemin. Cela passe par la bienveillance envers soi-même, mais aussi envers l’autre. Traverser une tempête : ce n’est pas la faute de l’un ou de l’autre, c’est la faute de la tempête.


Beaucoup de personnes traversent ces tempêtes sans oser en parler. Les arnaques modernes sont des attaques psychologiques et sociales, qui visent à déstabiliser, isoler, et fracturer.

En parler, c’est déjà commencer à leur ôter leur pouvoir.


« L’arnaqueur ne vole pas seulement de l’argent, il vole aussi la paix intérieure, la confiance, parfois même l’amour. Mais il ne peut rien contre la résilience et la solidarité. »

 


Pourquoi c’est si difficile d’en parler à ses proches ?


Le regard de ceux qu’on aime


On craint souvent le jugement, la déception, ou même l’incompréhension de ceux qui comptent le plus pour nous. Il y a cette peur de paraître « naïve », « faible », ou « imprudente » aux yeux de la famille ou des amis proches, alors qu’en réalité, personne n’est à l’abri.


Le tabou de la vulnérabilité


Dans beaucoup de cultures, montrer sa vulnérabilité, surtout face à une manipulation ou une arnaque, est encore vu comme un échec ou une faiblesse. Les arnaqueurs jouent sur cette honte : plus la victime se tait, plus ils gagnent.


L’effet miroir


Parler de son expérience, c’est aussi confronter ses proches à leurs propres peurs : « Et si ça m’arrivait à moi ? » Beaucoup préfèrent minimiser, détourner le regard, ou même blâmer la victime pour se rassurer eux-mêmes.



L’importance de témoigner


Briser l’isolement


Témoigner aide à libérer la parole. Il permet à d’autres de se reconnaître, de se sentir moins seuls, et de comprendre que la honte doit changer de camp.


Prévenir et éduquer


En racontant comment l’arnaque s’est déroulée, on donne des outils concrets à ceux qui le lisent pour repérer les signaux d’alerte et réagir plus vite.


Reprendre le pouvoir


Mettre des mots sur ce qui est arrivé, c’est déjà reprendre le contrôle. C’est transformer la blessure en ressource, la peur en force de prévention.

 

« La honte doit changer de camp. Ce n’est pas la victime qui doit se taire, c’est l’arnaqueur qui doit avoir peur d’être démasqué. »

 

 

Ce récit est celui d’un choc partagé.. Nous avons tous deux réagi à notre façon – ni parfaitement, ni imparfaitement : simplement humainement, face à l’impensable. Je crois qu’en parler sans filtre, c’est offrir à chacun la possibilité de comprendre, de se pardonner, et de se préparer, ensemble, à affronter ces dangers nouveaux. 

Je partage ce récit pour aider d’autres personnes à comprendre la violence de ces manipulations, et la complexité émotionnelle qui s’installe dans les couples ou les familles. Car nous réagissons chacun avec nos forces et nos limites.


Prenez-soin de vous. NOTE: DANS LE MONDE CE SONT 422 MILLIONS DE PERSONNES QUI ONT ÉTÉ TOUCHÉES PAR UNE CYBERATTAQUE. ET 61% DES INTERNAUTES EN FRANCE. NE CROYAIENT PAS QUE ÇA N'ARRIVE QU'AUX AUTRES!


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